Ajouts au « Dictionnaire des camisards »

AURILHON (OZILLON du Dictionnaire ?) Charles, de Générac, "a été enlevé et mené à Perpignan étant à présent dans les troupes du Roi" (Source : AD34 C258)

BARD Pierre, du Vivarais. Fusilier de la compagnie de Vocance (Court, Guerre des Cévennes, livre XVI p300, dit qu'il est garde à Valence), a quitté son poste et fait passer le Rhône le 1er Avril 1709 (à Soyons) à Abraham Mazel, Billard et Dupont, les chefs du mouvement camisards de 1709 en Vivarais. Il est condamné, le 6 novembre 1709 à Privas, à être roué vif et mis ensuite sur la roue (à Vernoux) préalablement soumis à la question ordinaire et extraordinaire (source : AD07 24B 74 : condamnation par les officiers et magistrats de la cour royale du baillage de Vivarais juge de Villeneuve de Berg, jugement du 6 novembre 1709 à Privas).

BAUQUIER (BANQUIER ?), de St-Victor de Malcap, "très méchant homme qui faisait office de bourreau chez les rebelles", conduit en prison à Alès le 30 octobre 1704 avec sept autres camisards (Anonyme d’Alès).

BAREFORT de Saint-Christol, arrêté avec un autre homme de St-Christol le 9 octobre 1704 et conduit aux prisons d’Alès. Ils auraient eu chez eux des armes, de la poudre et des balles. Ils disent qu’ils voulaient se rendre (Anonyme d’Alès).

BENEZET Claude de Vézénobre, arrêté à la métairie de Mr de Boucoiran "qui est dans le terroir de Vézénobre", alors qu'il travaillait à la terre, par la compagnie franche du sieur Ollivier la dernière semaine d'octobre 1704. Ils l'obligent "par caresses de rendre son fusil qu'il alla chercher dans un buisson où il l'avait caché" Source : déposition des soldats de la compagnie franche et anciens camisards Pierre Soujol et Jean Malguès de Canaules, AD34 C186.237.

BRESSE Jacques, de Générac, "a été enlevé et est en Perpignan ayant laissé une femme et cinq enfants" (Source : AD34 C258)

BRETOUN Estienne, de Générac, a été pris pour cause d'assemblée et pendu, (Source : AD34 C258)

BRUS Habran, de Générac, "a été pris pour cause d'assemblée, mené en prison à Nîmes et envoyé a la guerre au service du Roi" (Source : AD34 C258)

CALHOT Habran, de Générac, "a déserté le lieu pour cause d'assemblée, sa femme et ses trois filles conduites à Perpignan" (Source : AD34 C258)

CLAUZEL Isaac, originaire probablement de la vallée d'Auzène au nord de Privas (Vivarais), a participé aux rebellions et attroupements de 1709 en Vivarais (Boutières et plateau de Vernoux), Il est condamné, le 6 novembre 1709 à Privas, à être pendu sur la place public de Privas (source : AD07 24B 74 : condamnation par les officiers et magistrats de la cour royale du baillage de Vivarais juge de Villeneuve de Berg, jugement du 6 novembre 1709 à Privas).

COMBES Etienne "exilé dans Ste-Marguerite ... en est aussi retourné" (Soeur de Merez page 107).

COMBES Jeanne, de Caveirac, décrétée de prise de corps par Basville le 7 octobre 1702, après information du juge Blanc de Caveirac le 27 août et les conclusions du procureur du Roy du 25 septembre, probablement suite à l’assassinat du baron de St-Côme (AD34 C183.672)

COMBET Théophile, probablement du Pompidou. Accusé d'être de la bande de sept ou huit camisards armés qui sont allés avec Jean FABRE dans la maison de la veuve d'Antoine Crouzat du Masaout pour demander un fusil de feu son mari et d'avoir menacé de brûler la maison. Source : AD34 C185.

COUDER Jacques, de Générac, "a été enlevé et conduit à Perpignan" (Source : AD34 C258)

D’AIRE Siméon, de Belvezet, né vers 1688, prisonnier à Perpignan depuis 1703 (Bull. 1879 p. 74).

DESCOMBES, l'un des principaux chefs des camisards dans leur tentative d'insurrection en Vivarais en 1704, il serait mort au combat de Franchassis (Bosc, La guerre des Cévennes, III 114)

DRULION Pierre de Cendras (Salèle), pris le 19 novembre 1704 par Mr de Valescure, lieutenant de fusiliers, "caché dans le bois après que nos troupes eurent donné la fuite aux rebelles du côté de Roquefiel" (Anonyme d’Alès).

DUFOUR Simon, camisard contre qui témoignent deux soldats de la troupe de Lefèvre le 9 juillet 1704 (AD34 f°172, signalé par C. Bernat dans son Mémoire de maîtrise "Une révolte et sa contre-révolte, l’action des catholiques pendant la guerre des Cévennes", 1997).

DUMAS(E), d’Alès, femme de LAURIOL Claude de Vals, condamnée à être bannie du royaume le 8 novembre 1704 pour avoir assisté les rebelles (Anonyme d’Alès).

DUPUI Pierre, de St-Jean-de-Gardonnenque, sergent, exploitant, passé par les armes le 2 mai 1703 pour s’être laissé prendre par les camisards le courrier de Julien (Manuscrit Cissalières p. 150 et 153).

DURAN Pierre , de Générac, "ayant été enlevé et conduit à Perpignan pour cause d'assemblée" (Source : AD34 C258)

ESPAGNAC Abraham, de St-Jean-de-Gardonnenque, né en 1633, prisonnier pour faits de religion, il meurt à l’hôpital de Montpellier le 20 avril 1703 (Bull. 1876 p. 563)

ESPAGNAC Abraham, fils du précédent, de St-Jean-de-Gardonnenque, né en 1660, prisonnier pour faits de religion, il meurt à Perpignan en 1703 (Bull. 1876 p. 563)

ESPAGNAC et sa femme d’Alès, Nouveaux Convertis conduits au fort d’Alès : on a trouvé deux livres de poudre chez eux (Anonyme d’Alès).

FABRE Adam du Pompidou. Fils de Jean Fabre et frère d'Antoine et de François. Accusé d'être camisard par le subdélégué Viala, son père dit qu'il s'est rendu dans la troupe des camisards pour essayer de le faire revenir. Source : AD34 C185.

FABRE François du Pompidou. Fils de Jean Fabre et frère d'Antoine et d'Adam. Fortement soupçonné d'être camisard par le subdélégué Viala, ce qui est nié par son père. Source : AD34 C185.

FABRE Jean du Pompidou. Neveu de Jean Fabre et cousin germain d'Antoine de François et d'Adam. Accusé d'être camisard par le subdélégué Viala, d'avoir été blessé à Fraissinet de Fourques lors de l'attaque des catholiques de cette localité. Jean Fabre son oncle confirme qu'il est mort de ses blessures à l'Hospitalet. Source : AD34 C185.

FABRE Jean du Pompidou. Frère du précédent. Camisard de la troupe de Castanet d'après le subdélégué Viala, ce qui est confirmé par son oncle. Source : AD34 C185.

FONTANES (FONTAGNIE) François, de Monteils, arrêté par la compagnie franche du sieur Ollivier la dernière semaine d'octobre 1704 dans la maison de son maître à St-Hippolyte-de-Caton. Il dit ne pas avoir d'arme. Le soldat qui l'accuse le connaît pour l'avoir vu armé dans la troupe des camisards. Source : déposition des soldats de la compagnie franche et anciens camisards Pierre Soujol et Jean Malguès de Canaules, AD34 C186.237.

GARNIER (SANIER ?) , "un autre des fils aînés de", de Caveirac, décrété de prise de corps par Basville le 7 octobre 1702, après information du juge Blanc de Caveirac le 27 août et les conclusions du procureur du Roy du 25 septembre, probablement suite à l’assassinat du baron de St-Côme (AD34 C183.672)

GRANIER Jean, de Lézan, arrêté alors qu'il travaillait au lieu de Canaules par la compagnie franche du sieur Ollivier la dernière semaine d'octobre 1704. Il ne leur rendit que son épée. Le soldat qui l'accuse le connaît pour l'avoir vu armé dans la troupe des camisards. Source : déposition des soldats de la compagnie franche et anciens camisards Pierre Soujol et Jean Malguès de Canaules, AD34 C186.237.

GRIULET (GRIOLET), de Saint-Victor-de-Malcap, se rend le 18 novembre 1704, avec trois autres camisards à Mr de Lalande. Il aurait participé au massacre de Potelières (Anonyme d’Alès).

GUASSE (des filles qu’on appelle Guasse, au Marché). Emprisonnées au fort de Nîmes car elles auraient reçu Cavalier "habillé en femme, le même jour qu’on pendit sa maîtresse" (Soeur de Merez p. 70).

IMBERT Jean, né vers 1673, "tué par les soldats" (AM St-Césaire-de-Gauzignan, BMS).

JULIEN de St-Jean-de-Gardonnenque (Falguières), tué à sa métairie de Ségaliérette (Ste-Croix de Valfrancesque) en février 1703 (Cissalières p. 205). Il s’agit probablement du père du JULIEN de Falguières qui figure au Rôle des camisards de St-Jean-de-Gardonnenque du 2 juin 1704, déjà signalé dans le Dictionnaire page 146.

JULIEN (père), de Cardet, "le plus principal habitant de Cardet", est conduit à Sommières le 24 avril 1703 avec 40 habitants du lieu (Cissalières p. 149)

MALGUES Jean, de Canaules, "ayant resté parmi les camisards pendant deux ans, desquels il s'est retiré il y a quelques temps ayant connu l'abus et s'est rendu sous l'obéissance du Roi". Entré dans la compagnie franche du sieur Ollivier, il participe à la recherche "dans les villages des camisards qui s'y sont retirés sans pourtant s'être rendus suivant la volonté du Roi", et dénonce ses anciens camarades. Source : déposition des soldats de la compagnie franche et anciens camisards Pierre Soujol et Jean Malguès de Canaules, AD34 C186.237.

MESTRE Suzanne, épouse de Jean BROUILLET de Sommières (Dictionnaire page 77). Elle est probablement arrêtée avec son mari, envoyée à Carcassonne où elle est encore emprisonnée en 1712 (Bull. 1879 p. 77).

MOULIN Mathieu, du Vivarais. A participé aux rebellions et attroupements de 1709 en Vivarais (Boutières et plateau de Vernoux), accusé en outre s'avoir la confidence particulière d'Abraham Mazel. Il est condamné, le 6 novembre 1709 à Privas, à être roué vif et mis ensuite sur la roue (à Vernoux) préalablement soumis à la question ordinaire et extraordinaire (source : AD07 24B 74 : condamnation par les officiers et magistrats de la cour royale du baillage de Vivarais juge de Villeneuve de Berg, jugement du 6 novembre 1709 à Privas).

PEYRON Jean, de Générac, "a été enlevé mené à Perpignan ayant sa femme et trois jeunes enfants, étant de présent dans les troupes du Roi" (Source : AD34 C258)

PEYTAVIN Jean, du Vivarais. Aparticipé aux rebellions et attroupements de 1709 en Vivarais (Boutières et plateau de Vernoux), convaincu de l'assassinat des sieurs de Vocance et du Bay (début de l'épisode camisard de 1709 en Vivarais), Il est condamné, le 6 novembre 1709 à Privas, roué après avoir été étranglé et mis ensuite sur la roue à Privas (source : AD07 24B 74 : condamnation par les officiers et magistrats de la cour royale du baillage de Vivarais juge de Villeneuve de Berg, jugement du 6 novembre 1709 à Privas).

PHILIP Claude, de la Roquette (le Pompidou). Accusé d'être de la bande de sept ou huit camisards armés qui sont allés avec Jean FABRE dans la maison de la veuve d'Antoine Crouzat du Masaout pour demander un fusil de feu son mari et d'avoir menacé de brûler la maison. Source : AD34 C185.

PLANTIER (le sieur), d’Alais. Le 6 août 1704, "le sieur Plantier, procureur d’Alais, a été conduit à Perpignan avec cette troupe d’environ 400" (Anonyme d’Alès).

PONTIER Nicolas, de Mons, arrêté par la compagnie franche du sieur Ollivier la dernière semaine d'octobre 1704. à St-Jean-de-Ceyrargues. Il dit ne pas avoir d'arme. Le soldat qui l'accuse le connaît pour l'avoir vu armé dans la troupe des camisards. Source : déposition des soldats de la compagnie franche et anciens camisards Pierre Soujol et Jean Malguès de Canaules, AD34 C186.237.

POUISSAC Habran, maréchal à forge du lieu d'Aigremont arrêté dans les rues d'Aigremontpar la compagnie franche du sieur Ollivier le 2 novembre 1704, il ne leur remet "aucune arme disant n'en avoir point". Le soldat qui l'accuse le connaît pour l'avoir vu armé dans la troupe des camisards, et qu'il "a ferré plusieurs chevaux des camisards". Source : déposition des soldats de la compagnie franche et anciens camisards Pierre Soujol et Jean Malguès de Canaules, AD34 C186.237.

RATTIER, des environs de Lamastre, à la tête avec Duclos (Du Claux) des camisards de Vals dans la tentative de soulèvement du Vivarais par Mazel, "est sorti du royaume à ce qu'il croit et est allé en Piedmont avec un de ses frères, ne sachant s'il est officier dans les troupes du duc de Savoie" (Interrogatoire de Jean-Pierre Buis du 17 mai 1711, AD34 C190)

RAYMOND (le fils aîné de Me Raymond cordonnier), de Caveirac, décrétés de prise de corps par Basville le 7 octobre 1702, après information du juge Blanc de Caveirac le 27 août et les conclusions du procureur du Roy du 25 septembre, probablement suite à l’assassinat du baron de St-Côme (AD34 C183.672)

REBOUL (le fils de, ancien catholique jardinier d’Alès), camisard tué par un miquelet le 3 décembre 1704 à Massiès (Anonyme d’Alès).

REDEVILLE (le nommé) , "grand de taille, homme d’environ 40 ans, le visage long", de Caveirac, décrété de prise de corps par Basville le 7 octobre 1702, après information du juge Blanc de Caveirac le 27 août et les conclusions du procureur du Roy du 25 septembre, probablement suite à l’assassinat du baron de St-Côme (AD34 C183.672)

RICHARD Job, "tué parmy les camisards" (AM St-Césaire-de-Gauzignan, BMS).

RICHARD Jean, "fils à Jean cadissier tué dans les camisards" (AM St-Césaire-de-Gauzignan, BMS).

ROQUE Mathieu, de Générac, "a été enlevé conduit à Perpignan étant à présent dans les troupes du Roi" (Source : AD34 C258)

ROUQUETTE Philémon, de Biasse (paroisse de Molezon). Accusé d'être de la bande de sept ou huit camisards armés qui sont allés avec Jean FABRE dans la maison de la veuve d'Antoine Crouzat du Masaout pour demander un fusil de feu son mari et d'avoir menacé de brûler la maison. Source : AD34 C185.

ROUS (ROUX ?) Pierre de Uchaud. Le boulanger Pierre Viala de Montpellier se porte garant pour lui lorsqu’il est libéré le 2 janvier 1704 (AD 34, C183, f° 807).

ROUS (ROUX ?) Claude et Jeanne, de Vézénobres, arrêtées à Alès pour fanatisme, et menées en prison le 2 août 1704 (Anonyme d’Alès).

ROUX Jean d'Aubussargues, arrêté par la compagnie franche du sieur Ollivier la dernière semaine d'octobre 1704. à St-Jean-de-Ceyrargues. Il dit ne pas avoir d'arme. Le soldat qui l'accuse le connaît pour l'avoir vu armé dans la troupe des camisards. Source : déposition des soldats de la compagnie franche et anciens camisards Pierre Soujol et Jean Malguès de Canaules, AD34 C186.237.

SAUSSE Guillaume, de Générac, est mort avec les camisards, laissant une épouse et quatre jeunes enfants. Il ne figure pas dans notre Dictionnaire, alors que son probablement parent Etienne SAUSSE y figure, s'étant évadé de la tour de Constance avec MAZEL. Signalons qu'un SAUSSE, Marc-Antoine, était mort aux galères en 1690, envoyé là après l'assemblée de Combe Migeire en 1687. (Source : AD34 C258)

SAUSSINE Antoine (les deux fils et la femme de), de Caveirac, décrétés de prise de corps par Basville le 7 octobre 1702, après information du juge Blanc de Caveirac le 27 août et les conclusions du procureur du Roy du 25 septembre, probablement suite à l’assassinat du baron de St-Côme (AD34 C183.672)

SEGUIN Pierre et son second fils, de Caveirac, décrétés de prise de corps par Basville le 7 octobre 1702, après information du juge Blanc de Caveirac le 27 août et les conclusions du procureur du Roy du 25 septembre, probablement suite à l’assassinat du baron de St-Côme (AD34 C183.672)

SERVIAN Denis de Navacelles, arrêté par la compagnie franche du sieur Ollivier la dernière semaine d'octobre 1704. à St-Jean-de-Ceyrargues. Il dit ne pas avoir d'arme. Le soldat qui l'accuse le connaît pour l'avoir vu armé dans la troupe des camisards. Source : déposition des soldats de la compagnie franche et anciens camisards Pierre Soujol et Jean Malguès de Canaules, AD34 C186.237.

SOUJOL Pierre, de Canaules, "a resté quelques temps parmi les camisards, et qu'ayant reconnu l'abus de ces malheureux il s'est rendu il y a quelques temps sous l'obéissance du Roi", entré dans la compagnie franche du sieur Ollivier, il participe à la recherche "dans les villages des camisards qui s'y sont retirés sans pourtant s'être rendus suivant la volonté du Roi", et dénonce ses anciens camarades. Source : déposition des soldats de la compagnie franche et anciens camisards Pierre Soujol et Jean Malguès de Canaules, AD34 C186.237.

SOULIER (le fils de Soulier serrurier d’Alais), fait partie des camisards (Anonyme d’Alès).

TRIAL Pierre, de Saint Césaire de Gauzignan, né vers 1678, "mort dans les camisards" (AM St-Césaire-de-Gauzignan, BMS).

TROUILLER Jean du Vivarais (originaire probablement de la région de Vernoux), a participé aux rebellions et attroupements de 1709 en Vivarais (Boutières et plateau de Vernoux), Il est condamné, le 6 novembre 1709 à Privas, à être pendu sur la place public de Vernoux (source : AD07 24B 74 : condamnation par les officiers et magistrats de la cour royale du baillage de Vivarais juge de Villeneuve de Berg, jugement du 6 novembre 1709 à Privas).

VALANTIN (le cadet d’André), né vers 1685, "mort dans les camisards" (AM St-Césaire-de-Gauzignan, BMS).

VALANTIN André, né vers 1643, "mort à Perpignan" (AM St-Césaire-de-Gauzignan, BMS).

VALETTE (Jean de). Fils aîné du sieur de Falgous (près de Pont de Camarès), exécuté le 6 octobre 1703 pour avoir pris part à la tentative de soulèvement du Rouergue des camisards cévenols. Le reste de la famille est conduit en prison à Montauban en juin 1704 (AD 12, 48J7, reproduit intégralement dans les Itinéraires protestants tome 3 page 198)

VEZIAN (Simon), de Lias, pris à la bataille de Franchassis, il aurait été fusillé après interrogatoire (Bosc, La guerre des Cévennes, III 114)

VIALA Jacques de Générac "a quitté le lieu ne sachant où il est". Le contexte nous fait penser qu'il a pu s'enfuir chez les camisards ou à l'étranger (Source : AD34 C258)

VIDAL Antoine, du Vivarais. Aparticipé aux rebellions et attroupements de 1709 en Vivarais (Boutières et plateau de Vernoux), convaincu de l'assassinat des sieurs de Vocance et du Bay (début de l'épisode camisard de 1709 en Vivarais), Il est condamné le 6 novembre 1709 à Privas à être roué après avoir été étranglé et mis ensuite sur la roue à Privas (source : AD07 24B 74 : condamnation par les officiers et magistrats de la cour royale du baillage de Vivarais juge de Villeneuve de Berg, jugement du 6 novembre 1709 à Privas).

Les camisards RICHARD Job, RICHARD Jean, TRIAL Pierre, VALANTIN André et le cadet d'André nous ont été signalés par Maguy Calvayrac.
Les camisards BARD Pierre, CLAUZEL Isaac, MOULIN Mathieu, PEYTAVIN Jean, TROUILLER Jean, VIDAL Antoine nous ont été signalés par Didier Picheral de l'association Patrimoine Huguenot d'Ardèche.
BENEZET Claude, FONTANES François, GRANIER Jean, MALGUES Jean, PONTIER Nicolas, POUISSAC Habran, ROUX Jean, SERVIAN Denis, SOUJOL Pierre ont été retrouvés grâce à un document des Archives de l'Hérault communiqué par Maguy Calvayrac.

Merci à tous ceux qui ont contribué à apporter ces améliorations à notre Dictionnaire des Camisards, ainsi qu’à ceux qui vont le faire encore. Nous pensons en effet tenir à jour ces compléments et erratas, ainsi que publier plus tard une nouvelle liste apportant des informations complémentaires aux notices de l’ouvrage imprimé.

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