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Pierre RollandModérateur
La dernière fois que j’en ai vu un exemplaire d’occasion c’était à la librairie Diogène dans le quartier St-Jean à Lyon. Essayez de leur téléphoner. (il était dans le rayon Languedoc au premier étage : je dis ça car ils ont vraiment un gros stock de livres !)
Pierre ROLLAND
9 novembre 2003 à 16 h 39 min en réponse à : cherche exemplaire de M. Pin – Jean Cavalier (épuisé) #5703Pierre RollandModérateurIl y en a un à vendre (aujourd’hui 9 novembre) à la librairie Paroles à Avignon (vu sur le site internet http://www.livre-rare-book.com). On le trouve rarement moins cher à ma connaissance. Moins cher est le Laffitte reprints, mais on le trouve encore plus rarement que l’édition originale chez les bouquinistes.
Pierre ROLLAND
Pierre RollandModérateurLes trois Fauriels ministres du Désert répertoriés sont :
Fauriel Jean (-Gabriel) dit l’aîné ou Lassagne. Né à Silhac en 1705. Prend le Désert en 1721. Proposant du Vivarais de 1726 à 1728. Au séminaire de Lausanne de juin 1728 à août 1730. Consacré à Lausanne le 1er août 1730. Ministre du Vivarais de 1730 à 1739. Blessé au cours de son arrestation aux Bonnets (Châteauneuf-de-Vernoux) il meurt le 14 août au château de Tournon (voir sa biographie dans Deux martyrs du Désert de S. Mours et R. Darcissac)
Fauriel Jean-Pierre dit Ladreyt, frère cadet du précédent (1707-?), étudiant du Vivarais 1727, prédicateur 1730, au séminaire de Lausanne d’octobre 1734 à octobre 1737,, ministre en Vivarais de 1737 à 1741, réfugié ensuite en Angleterre.
Fauriel Jean-Pierre dit Lassagne, fils de Jean-Gabriel, né vers 1731 peut-être en Suisse (ou bien il y va très jeune avec sa mère). Au séminaire de Lausanne de 1757 à 1761. Proposant du Vivarais en 1761, consacré en 1768, ministre en Picardie de 1782 à 1788.
Un peu plus de renseignements dans Claude Lasserre, Le séminaire de Lausanne, 1997.
Pierre ROLLAND
Pierre RollandModérateurVallée Libre est bien St-Etienne-Vallée-Française. Sautebon doit être Saltebouc, à 1500 mètres au nord du village, près du Cambonnet
Pierre ROLLAND
Pierre RollandModérateurPouvez-vous nous donner le titre, auteur et date d’édition du livre où vous avez trouvé cet épisode ? A priori je pense qu’il s’agit d’un roman historique, ou d’un ouvrage d’histoire romancée : si l’abbé de la Bourlie a bien existé, on le voit mal conduire des camisards vers la France, et à ma connaissance aucun historien moderne ou chroniqueur de l’époque n’a évoqué des faits de cette sorte se passant au château de Joux.
Pierre ROLLAND
Pierre RollandModérateurla meilleure estimation me semble être celle de Basville lui-même, bien placé pour en être informé. Dans ses « Mémoires secrets » adressés en 1718 à son successeur à l’intendance du Languedoc Louis de Bernage, intitulés en réalité « Mémoire sur l’état présent des affaires de Languedoc », publiés en 1877 dans les Chroniques du Languedoc par l’archiviste de l’Hérault De la Pijardière, il écrit :
« On sait assez tous les malheurs qui sont arrivés dans les derniers temps, que le fanatisme s’y est mêlé et qu’il a fallu mettre fin par la force à cette révolte qui a coûté la vie, de ma connaissance, à plus de 14 000 hommes. Tout est maintenant fort tranquille. »
Pierre ROLLAND
Pierre RollandModérateurJe n’ai pas d’autres renseignements que ce qu’en dit Gaston Tournier que vous connaissez, mais vous pouvez peut-être essayer, si ce n’est déjà fait, de consulter les archives départementales de la Côte d’Or, au cas où les procès et condamnations de fugitifs ont peut-être été conservés (et inventoriés). Isaac Apostoly a en effet été condamné par le parlement de Dijon en 1687, probablement en tentant de fuir la France. Mr Artigues a retrouvé ainsi les traces de son ancêtre galérien aux archives de Besançon, ville où il avait été emprisonné.
Bon courage
Pierre ROLLAND
Pierre RollandModérateurVoila ce qu’en dit Corteiz (page 23 de ses Mémoires -cf biblio du site) :
… Environ deux ans après -1699- Jean Felgerolles, du lieu de Rhunes, paroisse de Fraissinet-de-Lozère, diocèse de Mende, avait fait convoquer une assemblée dans le lieu de ma naissance, qui est Nojaret, paroisse de Vialas, ancienne de Castagnols, diocèse d’Uzès, en Cévennes. Le dit Jean Felgerolles n’étant pas venu à l’assemblée qui était convoquée en son nom, quelques personnes qui étaient à l’assemblée, avec lesquelles j’avais eu de fréquentes conversations, me prièrent …etc.
Par ailleurs vous trouverez des Felgerolles avec des orthographes différentes mais à l’époque ça ne veut rien dire, dans le Dictionnaire des camisards (Presses du Languedoc), et dans les listes d’absents et de suspects publiées dans le lien des Chercheurs cévenols (voir le lien avec leur site dans la section Liens de Camisards.net
Pierre ROLLAND
Pierre RollandModérateurLes grottes de Trabuc n’ont pas servi pour des assemblées, car l’accès en était très difficile (il y a eu par contre une assemblée au Moulin de Trabuc tout près dans les années 1700-1701). Il me semble avoir lu quelque part que cette grotte avait pu servir de lieu de cachette pendant la guerre des camisards. Si je retrouve quelque chose de plus précis, je vous le dirai dans quelques jours.
Pierre ROLLAND
Pierre RollandModérateurJe connais deux Puechmary qui sont peut-être des Puechmarin :
Jacques Puechmary, du Vigan, de la troupe du prédicant Vivent (voir http://perso.wanadoo.fr/jac.deschard/Page443.htm
Condamné aux galères le 13 mars 1692 par de Broglie, fils de Pierre et de Isabeau Levrin, 21 ans en 1692, libéré à condition de sortir du royaume en 1713. Voir Tournier, vol 1 page 243 (il est appelé là Piémarin), et volume 2 page 343.
Un autre Puechmary, Pierre, figure dans le Dictionnaire des camisards page 193 : il est de Soubeiras,et se rend en 1704.
Si ce n’est déjà fait, prenez contact avec l’Association des Chercheurs Généalogistes des cévennes, car il me semble déjà avoir vu ce nom dans les recherches.
Pierre ROLLAND
Pierre RollandModérateurDUJAUT Antoine, de Rochegude (du lieu de Ribières -Rivières près de Rochegude- d’après le man. Vernède Bull. 1945-1946 p 146), du Pont de Tarau d’après le man. Dupuy-Montbrun, né en 1661 surnommé Rastelet, fermier du prince de Conti, il n’avait jamais abjuré. Il avait servi comme soldat dans le régiment de Castres. Devenu le bras droit de CAVALIER, il organise (entre autres) une embuscade dans les bois de Vaquières le 15 décembre 1702. Après le combat de Vagnas (11 février 1703), il retourne se réfugier chez lui où il est arrêté par Delafille, capitaine de Hainaut, et roué à Alès le 3 mars 1703 après avoir subi la question. Sources : Bosc I 312, 398, 456, 531,4 60 note 71, ADHérault C184 et C258 ses interrogatoires.
Rastelet déclare dans son interrogatoire (AD34 C256) que son frère Michel a été tué dans la troupe des camisards avant qu’il y aille, et qu’il a récupéré son pistolet.
Source : Dictionnaire des camisards
Pierre ROLLAND
Pierre RollandModérateurIl y a eu plusieurs Nogaret pasteurs du Désert qui ont fait leurs études au séminaire de Lausanne en Suisse. Il faudrait au moins le prénom, ou autres détails (dates).Pour Bancilhon – Jean de Pierrefroide, ou Jean-Baptiste de Florac, consulter Les galères de France et les Galériens protestants de Gaston Tournier (réédition Presses du Languedoc à Montpellier).
Pierre ROLLAND
Pierre RollandModérateurA mon avis, le soulèvement camisard a plusieurs points communs avec le soulèvement de la Vendée : revendication de droit de pratiquer « sa » religion, guerre de guérilla par exemple. mais il y a aussi de nombreuses différences : les nobles et bourgeois vendéens participaient au soulèvement, alors que les bourgeois et petits nobles protestants sont restés soigneusement à l’écart de la guerre des camisards.
Pierre ROLLAND
Pierre RollandModérateur« Louis-Basile de Bernage, chevalier, seigneur de St-Maurice, Vaux, Chassy et autres lieux, conseiller du Roy en ses conseils, maître des requêtes ordinaire de son hôtel, Grand-Croix de l’ordre royal et militaire de St Louis, intendant de justice, police et finances en la province de Languedoc ». Il succéda à Basville à ce poste en 1718, à l’âge de 54 ans (il est né en 1663). Il avait déjà été intendant à Limoges en 1694, à Grenoble en 1702, à Amiens en 1708. En 1734, il exerçait encore cette fonction.
Je n’ai rien d’autre sous la main, mais il doit y avoir des notices conséquentes dans les dictionnaires biographiques classiques.
Pierre ROLLAND
14 octobre 2002 à 21 h 49 min en réponse à : demande de renseignement sur deux pasteurs (Rozan et Marcel) #5104Pierre RollandModérateurVoici les notices que Claude Lasserre, dans son excellent livre « Le séminaire de Lausanne (1726-1812), instrument de la restauration du protestantisme français » (Bibliothèque Historique Vaudoise Lausanne 1997) donne sur ces deux pasteurs du Désert.
-Rozan Pierre, dit Dunoyer ou La Place (1716-1795), étudiant du Dauphiné 1738-1740, sém. juin-octobre 1745. Consacré en Dauphiné 18 octobre 1744. Ministre du Dauphiné 1744-1795.
Sources : Arnaud, Histoire des protestants du Dauphiné p 210, Picheral, Paul Rabaut ses lettres à Antoine Court p 337, Daniel Benoit Jacques Roger… p195, Bibl Soc Hist Prot manuscrit 532 p 244.
-Marcel Gaspard dit Olivier (?-1793) étudiant du Dauphiné. Sém. juillet-1749-octobre 1752. Proposant du Dauphiné. Derechef séminaire aout 1758-mars 1760. Consacré en Dauphiné avril (?) 1760. Ministre du Dauphiné 1760-1790.
Sources : Bibl Soc hist Prot 532 p. 130, Arnaud p 313, Hugues Les synodes du Désert II p 105, etc
Malheureusement (et c’est le seul reproche que je me permettrais de faire à l’auteur, les lieux de naissance des pasteurs ne sont pas donnés).
Bonne continuation de recherche.
Pierre ROLLAND
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